Ceint de soir, de soie maquillé d'ors et déjà, de courbes sucrés, fourbes, ça et là, et d'éphèbe nuités. Ceint de parfums allongés, de paumes de dentelle, de regard en coton sur l'épaule à bretelle. Ceint d'accords néon, aux airs qui dépassent. Ceint...

Dans l'opale des courants froids de sable volcanique, les amants roses de Rochelongue dressent les laurières de l'été, aux écailles de sirène à la table de tous les dangers. Son corps de plage, de naïade au métal de Harley, a la douceur d'un lac roulé...

Hier, étang de jours vides, d'eau de fiente meurtrie. Au malaise des mots desséchés par l'été passé sans le dire. Tant de jours pesants de me sentir creux, même au cœur de l'existence blême. La nuit songe d'intelligence et lucide comme un lit me défait,...

Enrubanné dans la verte lumière à claire-voie jaunis, ici gît le pays des hameaux qui ruminent le temps long, soustrait au mépris de l'indifférence, où le silence s'évapore en sinueux dévers, tortueux et rieurs de poésie, parcheminés de sentiers, qui...

Ce dimanche a le sourire au ciel. Pas la moindre tâche sur sa table princière au bleu de Naples. L'été nargue d'horizons maritimes les contours de ce Périgord où je reviens. Comme une mer céleste, une manne radieuse qui sur la pointe des pieds caresse...

J'ignore les bouches qu'elle me tend lorsque nous faisons l'amour. Il y en a tellement que je ne sais où donner de la tête. Elle en sort de partout. Elle en déballe le jour qui la nuit font des émules et dévalent ses pentes du cou jusqu'aux mollets. Des...

Avant de rentrer, je prends baignés de campagne, quelques jours accrochés au lierre, hissés sur le plancher, où des grappes de mûres ont rendez-vous avec la lune pour faire son tabac. Avant le gris des gens d'automne, j'arpente quelques heures ces bleus...

Á l'étage je vis. Le vide est fait pour me rassurer. Loin des étoiles, le souffle me manque. L'asphyxie me prend. Alors qu'elle, c'est en bas qu'elle gîte. Dans la chaleur du cantou, elle respire alerte. Le vertige des hauteurs, ce monde à part qu'elle...

Le supplice a du sang sur les lèvres : elles se promènent fidèles au son des dires, des décibels et rouges me mettent en transe, de turgescence à desseins intenses, à deux mains mais reportés, essorés sous l'oreiller de restes de nuit pâle. On ne goûte...

Après tes lèvres, le ciel de l'évidence. Après tes lèvres, la prière naît de soie. Silence ! Après tes lèvres, l'outremer inspire les anges et ce rouge qui connaît la frange. Après ta bouche, ivre, n'est-il pas vain de vivre ? De respirer même ? Ou alors...