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Á l'étage je vis. Le vide est fait pour me rassurer. Loin des étoiles, le souffle me manque. L'asphyxie me prend. Alors qu'elle, c'est en bas qu'elle gîte. Dans la chaleur du cantou, elle respire alerte. Le vertige des hauteurs, ce monde à part qu'elle...

Le supplice a du sang sur les lèvres : elles se promènent fidèles au son des dires, des décibels et rouges me mettent en transe, de turgescence à desseins intenses, à deux mains mais reportés, essorés sous l'oreiller de restes de nuit pâle. On ne goûte...

Après tes lèvres, le ciel de l'évidence. Après tes lèvres, la prière naît de soie. Silence ! Après tes lèvres, l'outremer inspire les anges et ce rouge qui connaît la frange. Après ta bouche, ivre, n'est-il pas vain de vivre ? De respirer même ? Ou alors...

Je ne vais pas vous faire un dessin de l'endroit où j'habite, je ne saurais. Je préfère donc vous l'écrire en vous suggérant ces verts de mer aux marais de nuance dans lesquels baignent mes horizons. Goûtez ! Vous m'en direz des nouvelles. Ici, c'est...

Il était une fois un coin de main courante, sur la ligne des vingt-deux, où sur un tee du moyen-âge érigé du talon -à l'ancienne- un ballon posé fièrement attendait d'être regardé pour s'envoler droit aux buts. A cet endroit du terrain, les regards étaient...

Bien non répertorié à sa juste valeur -bien qu'inestimable- sur la liste de tous ceux reconnus comme faisant partie du patrimoine de l'humanité. Bien dont on peut facilement faire le tour sans être contraint de partir loin. Bien qui pousse au voyage et...

En deux mots, « je t'aime », en trois mots aussi d'ailleurs, voire davantage … mais en réalité c'est tellement plus ! Ce n'est peut-être pas de ce monde si vous m'y poussez, c'est un truc qui ne s'explique pas, un truc qui tombe dessus comme on vient...

Silence radio et terre lasse. Le blanc m'efface… trouverais-je le repos ? Saurais-je me dire tout haut, apprendre de l'automne et disparaître au chant d'un cygne ? L'absence se blottit à sang, ni vu, ni peine, ni qu'on me plaigne. Je vomis mon âme de...

Un matin, de giboulées de respectable saison, d'après les vaines morsures endeuillées à la chaux, un matin de plages à terre, entre ciel et chaînes, un matin qui peine, comme une musique à l'âme terne, entre sourires et gris, de lumières qui tanguent,...

« Tiens-toi droit ! » Dans le miroir au regard noir, je la pressens coupée en deux. De guerre lasse, de luttes incarnées. Elle n'en est pas moins femme et muse au cœur de ses combats. Par le chaud et le froid d'une filiation, par défaut de fabrication,...